Titre: Reste
Rating: Tout public
Ship: Chlex
Disclamer: si tout ça m'appartenait, on aurait eu du clois et du chlex depuis le début. So, rien à moi, pas un kopek, juste pour le plaisir.
Note de l'auteur:
mais voilà une fic que j'adore
je l'ai en tête depuis... oulala 1 mois! (toujours en 2006... mon dieu, mon dieu ^^)
et enfin écrite!
et elle est encore mieux que ce que j'espérais! enfin d'après moi!
alors on oublie pas de mettre une petite review, hein? svppppppp
Bonne lecture!!!
(et rien ne m'appartient... et blabla bla et tralala)
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- Alors monsieur Luthor, nous pouvons commencer ?
- Faites vite, Miss Sullivan.
« Pourquoi ? Trop de tensions suite à tout ça ? Ou pressé d’être enfin libéré d’un poids ? Ou une belle brune ? »
- C’est un terrible drame qui vous touche aujourd’hui.
- Je viens juste de perdre mon père alors...
- Oui, je suppose.
- J’appellerais plutôt ça une excellente nouvelle.
- Donc la rivalité Luthor était à ce point… tenace ?
- Vous venez de quelle planète ?
- Krypton.
« Ô le joli sourire »
- Et bien, sur cette planète… Vous savez sur Terre…
- Mr Luthor...
- Oui… ma famille n’était pas réellement très unie, dirons nous.
- Et donc vous voilà maintenant à la tête de la plus importante multinationale de la région… Ca fait quel effet ?
- Je l’avais déjà à moitié alors…
« Très coopératif, Monsieur Luthor »
- Eteignez donc cette « chose »…
« Dictaphone coupé. »
- Comment allez vous Chloé ?
- Et vous Lex ?
- A merveille.
- Menteur.
« Et terriblement sexy. »
- Que veux-tu que je te dise ? Que je suis à l’agonie ?
- Lex… La dernière fois que nous nous sommes vus c’était à son procès… il y a 5 ans.
- Le rapport ?
- Lex ! Bon sang ! Réagis ! Tu sais très bien !
- Non.
- Tu en es sur ?
- De quoi ?
- De ne pas te souvenir.
- Que tu es partie juste après, que je ne t’ai jamais revue jusqu’à ce jour ?
- Tu m’avais dit que tu me rejoindrais.
- Je suis venu.
- Quand ? Un an plus tard ?! C’était à ce moment là que j’avais besoin de toi !
- Les affaires … que veux-tu !
« Ne dis pas ça… je t’en prie. »
- C’est tout ce que j’étais pour toi ? Une affaire moins importante que les autres ?
- Parfaitement !
- Je te déteste.
- Pas autant que moi.
Je sens mon cœur qui se brise, petit à petit, me laissant le temps de souffrir de chaque coupure, de chaque éclat.
- Je me demande vraiment pourquoi j’ai cru que… non! Mieux vaut que je parte avant de perdre mon temps ! Une fois de plus…
« Ne pas le regarder »
- Adieu Luthor, amuse-toi bien avec tes affaires !
« Partir... pour ne plus jamais revenir. »
J’ouvre la porte, pour la dernière fois… rien ne me retiens ici. Tant pis pour mon boulot… Je suis quand même une Sullivan ! Je retrouverai mieux ailleurs. Je lutte contre cette envie de le regarder une dernière fois… Ne pas penser au procès, à sa fin, Notre joie de voir Lionel enfin derrière les verrous, pour 25 ans… les lèvres de Lex sur les miennes, dans un merci silencieux et pourtant si criant. Il était libre… Je sors du tribunal, je l’attends… des heures, des jours… pendant deux semaines je tiens à l’espoir fou de le voir arriver… Jamais il n’est venu. Mon cœur brisé, comme à cette seconde.
Puis un murmure.
- Reste
Je suis pétrifiée, aucun de mes muscles ne répond, je crois avoir rêvé, serait-ce… possible ? Non.
Ce même murmure.
- Reste… s’il te plait.
Je me retourne. Lex est tellement lui. Froid, impassible et pourtant je vois dans ses yeux une lutte impitoyable entre la tristesse et la colère. IL souffre ! De la mort de son père. Qui aurait pu ? Même imaginer ?! Non ! Il y a 5 ans… j’aurais pu et maintenant je redécouvrais cette impression de lire en Lex, de voir son âme tourmentée par la tristesse, de ne pas avoir eu un père qui l’aimait vraiment…
Je m’avance lentement vers lui… il me tend la main.
J’hésite.
Longtemps.
Un voile de peur envahit ses yeux.
Je tends ma main, mais pas assez loin.
C’est à lui de la prendre.
A lui de me montrer ce qu’il veut...
Vraiment.
Il me frôle de ses doigts et dans un ballet… nos doigts entament une lente danse où l’on réapprend à se connaître.
- Reste avec moi.
Je n’ose répondre.
- Chloé...
Ne pas pleurer.
- Je ne te l’ai jamais dit.
Ne surtout pas pleurer.
- Mais...
Raté.
- Je t’ai toujours aimé et si je ne suis pas venu ce jour là...
Mon cœur semble s’être arrêté de battre je vais enfin savoir.
- J’ai eu peur, je n’étais pas assez bien pour toi.
Petit cœur bat s’il te plait.
- Mais j’ai changé et aujourd’hui...
Oui ?
- Je veux rester avec toi… pour toujours.
Pas besoin de mots… mon geste exprime tout.
Je l’embrasse du bout des lèvres.
Oui.
Je reste.