Je m'exuse par avance de toutes les fautes d'orthographe, de grammaire et de syntaxe que vous trouverez. J'ai tenté de les éradiquer, mais je ne suis pas très attentive en ce moment et si je ne le poste pas maintenant, ça prendra des mois avant que je ne me décide.
Et fière de moi, cette fois-ci je n'ai pas oublié le baiser... Il y en a même trois ! Ah mais arrête de spoiler ! :-p !
Disclaimer : Les personnages de Smallville ne m’appartiennent pas.
En écrivant cette histoire, je n’en tire aucun profit ni bénéfice.
Cette histoire est fictive. Toute similitude avec des personnages ou des faits réels n’est que pur hasard.
Copyright :Le droit d'auteur en France est codifié dans le Code de la proprièté intellectuelle. En effet, pas besoin de déposer ou d'enregistrer dès lors que la dite oeuvre est mtérialisée, originale, et personnelle.
D'après les articles L. 111-1, L. 123-1 et L. 122-4 du Code de la propriété intellectuelle :
"L'auteur d'une oeuvre de l'esprit jouit sur cette oeuvre, du seul fait de sa création, d'un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous. L'auteur jouit, sa vie durant du droit exclusif d'exploiter son oeuvre sous quelque forme que ce soit et d'en tirer un profit pécuniaire. [...]" ; "Au décès de l'auteur, ce droit persiste au bénéfice de ses ayants-droits pendant l'année civile en cours et les soixante-dix années qui suivent. [...]" ; "Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayant droit ou ayant cause est illicite. Il en est de même pour la traduction, l'adaptation ou la transformation, l'arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque. [...]"
Pour faire bref, la fiction qui suit est protégée par le droit d'auteur et le forum m'offre les preuves nécessaire pouvrant la date et heure de sa création.
Nota Bene :J'indique ce très joli site d'où j'ai récupéré la photo que j'ai utilisé sur l'image. Il vaut le détour :
Sophie BouletBERCER
-
Chloé… Chloé… Réveille-toi.
- C’est ton tour.
- Il réclame sa mère.
- C’est une fille Lex.
- Je parle du bébé.
- Ce n’est pas vrai… Soupire-t-elle.
Dans un effort, Chloé se lève et prend Lexa dans ses bras. Elle la couvre pour qu’elle ne prenne pas froid puis se met à faire quelques pas dans la chambre.
- Alors, qu’est-ce qui se passe, hein ? Il est quelle heure… Deux heures !? Seulement… Je viens de te nourrir… Rendors-toi, s’il te plaît…
Chloé continue de sautiller et tapoter le dos de sa fille.
Pourquoi n’arrête-elle pas de pleurer ! Elle couve peut-être quelque chose ? Le manoir est si grand et si vieux, qu’elle a beau protéger sa fille, il n’est pas impossible qu’elle attrape quelque chose.
- Lex. Lex…
Allez chut maintenant, s’il te plaît… Passe-moi le thermomètre…
Chut…- Elle n’est pas malade…Donne lui du lait, elle se calmera.
- Elle a mangé il y a seulement une demie heure.
- Elle a encore faim, c’est tout.
- Elle m’a vidé Lex, c’est forcément autre chose.
Oh mon bébé, voilà… Chut… Calme-toi, ça va aller… Lex, donne-moi le thermomètre s’il te plaît.
-…
- Lex… Lex… Alexandre !
Oh pardon mon bébé… Pardon… Je suis désolée… Chut… Lex, passe-moi ce fichu thermomètre !
Surpris, Lex se lève et se met à la recherche de l’objet en question.
- Je ne le trouve pas. Où l’as-tu rangé ?
- Dans le premier tiroir avec les médicaments. Regarde bien, il ressemble à un pistolet… Oui, c’est ça.
Lex s’approche de sa femme, le thermomètre à la main.
- Alors, on lui met où, dans la bouche ou dans les fesses ?
- Tu choisis bien ton moment pour faire de l’humour. Prends-lui juste sa température, qu’on sache si elle est malade.
Lex se poste devant sa fille et tente de viser son front à l’aide du thermomètre.
- Allez Lexa, cesse de gigoter… Voilà, doucement…
- Verdict ?
- Elle n’a pas de fièvre Chloé.
- Alors pourquoi est ce qu’elle pleure comme ça ? Ca me rend dingue.
Lex s’assoit sur le rebord du lit alors que sa femme tente toujours d’adoucir l’humeur de leur fille.
- Sa couche est peut-être pleine ?
- Je l’ai changé tout à l’heure quand je l’ai nourri.
- Ne sous-estime pas l’organisme d’un bébé. Va vérifier tout de même, ça ne coûte rien.
Pourquoi n’irais-tu pas ? C’est ta fille aussi Que je sache ?Refoulant ses envies de mutinerie, Chloé se dirige avec Lexa vers la salle d’eau. Elle n’allume pas la lumière pour ne pas la brusquer et tente tant bien que mal de lui retirer sa couche. Effectivement, elle avait sali sa couche.
Mon Dieu, les enfants n’ont aucune limite ! Chloé retire l’ancienne, nettoie Lexa puis lui met une couche propre. Malgré tout, le bébé pleure toujours.
Chloé ne comprend pas : elle n’est pas malade, elle n’a pas faim et elle est propre. Chloé se sent perdue et surtout incompétente : une mauvaise mère incapable de comprendre sa fille. Elle se sentait définitivement coupable de la douleur de sa fille, alors elle se mit elle aussi à pleurer mais cesse très vite, séchant les larmes qui ont coulé le long de ses joues. Elle ne peut pas paraître vulnérable, pas devant sa fille.
Alors courageuse, elle pose Lexa contre sa poitrine et se remet à lui caresser le dos et à lui chuchoter de douces paroles dans l’espoir qu’elle se rendorme.
En revenant dans la chambre, elle aperçoit Lex endormi sur le lit, certainement depuis qu’elles avaient quitté la chambre.
***
Lex ouvre les yeux et dans la pénombre, il voit Chloé qui dort debout, sa fille contre elle, répétant inlassablement les caresses sur le dos de la petite et ses allées et venues dans la chambre.
- Chloé… Chloé chérie…
- Chut… allez dors ma puce… dors…
- Elle s’est endormie.
Lorsque Chloé s’en rend compte, elle dépose Lexa dans son couffin, la couvre correctement et l’embrasse délicatement pour ne surtout pas la réveiller.
Puis, elle rejoint son mari dans leur lit.
- Lex, prends-moi dans tes bras.
Il s’exécute.
- Tu vois, elle s’est finalement endormie.
- Oui. Embrasse-moi.
Lex s’exécute à nouveau et possède les lèvres de sa femme. Mais pourquoi ce baiser lui paraît désespéré ? C’est lorsqu’il sent des larmes se joindre à ce délicieux moment qu’il y met fin.
- Qu’est ce qui ne va pas Chloé ?
- J’ai besoin de toi.
- Je suis là.
- Non Lex, je veux dire avec Lexa. C’est beaucoup trop difficile pour que j’y arrive seule. Elle n’a pas une semaine et j’ai l’impression de n’avoir pas dormi depuis un mois entier. Et mon dieu, lorsqu’elle pleure, j’ai si mal pour elle, elle me donne le sentiment de souffrir le martyr. C’est comme si elle voulait me transmettre un message : « Tu es une mauvaise mère » ou je ne sais quoi.
- Chloé, tu es une bonne mère, n’en doute jamais. La petite n’a que six jours et tu te débrouilles déjà comme un chef.
- Tu l’as dit, ça ne fait que six jours. Qu’en sera-t-il dans un mois, six mois, un an ou…
- Tu es faite pour être maman. Rappelle-toi lorsque tu t’es occupée de ce petit garçon… Comme il s’appelait déjà ?
- Ryan.
- Oui Ryan. Il avait perdu ses parents dans le magasin. Tu lui as parlé et il a tout de suite cessé de pleurer. C’est parce qu’il avait confiance en toi, il se sentait en sécurité avec toi, comme avec sa mère. Alors je ne veux plus que tu doutes, tu es une mère formidable Chloé.
Et peu importe ce que mon père a pu te dire tout à l’heure, lorsque je vous ai laissé seuls tout les deux, Lexa est ma fille et je l’aime autant que si elle avait été un garçon. Elle est notre fille, et si jamais il décide de remettre ce sujet au goût du jour, tu lui répondras que si Lexa est aussi intelligente, déterminée et aussi belle que ça mère, alors elle fera une très bonne héritière.
Chloé rit doucement tout en reniflant, passant le dos de sa main sous son nez.
- Espérons juste qu’elle soit plus propre que toi.
- Lex ! S’amuse Chloé, à moitié.
- Allez approche…
Lex prend Chloé dans ses bras et entremêlent leurs jambes.
Puis après un long silence, Lex dit :
- Je promets de t’aider du mieux que je pourrais. Je vais essayer de me libérer la semaine prochaine, qu’en dis-tu ?
- …
- Chloé ?
Elle s’est endormie.
- Je t’aime, lui dit-il en l’embrassant sur le front.
- Je t’aime aussi, lui répond-elle.