voilà, c'est (enfin!) le dernier chapitre de Bachert...
merci à toutes, vraiment toutes pour vos feeds, c'est impressionnant comme quelques lignes peuvent mettre de bonne humeur pendant longtemps...
j'ai commencé cette fic en remerciant alexiel, et bien je la finis en la remerciant à nouveau.... elle m'a fait un superbe cadeau et je résiste pas à l'envie de vous le montrer !!!!
http://pics.livejournal.com/alexiel2001/pic/000bw6d8elle est douée hein????
et puis un énorme merci à vaness parce qu'elle est géniale cette petite !!!
"Le Bachert est la personne que Dieu t'a destinée, elle est l'autre moitié de toi-même, ton vrai amour. Alors toute l'intelligence de ta vie sera de la trouver...et surtout de la reconnaitre."
in "7 jours pour une éternité", 3ème jour, de Marc Levy
enjoy
Chapitre 17 : ‘The end has no end’, The Strokes
Il était près de minuit. Lex était devant la porte de son appartement, il venait de sonner. Chloé lui ouvrit, pieds nus, vêtue d’un débardeur blanc et d’un pantalon de pyjama en coton, blanc également. Son chignon était un peu défait et ses yeux étaient bleus et gonflés. Apparemment, il était la dernière personne qu’elle s’attendait à voir.
« Si Paméla m’a accompagné ce soir, c’est parce que l’Inquisiteur est moins cruel quand je suis mal accompagné que quand je suis seul, alors mon conseil d’administration et tous leurs conseillers en image m’interdisent d‘aller à des mondanités seul commença-t-il. J’aurais pu en choisir une moins brune, moins superficielle et moins stupide mais ça m’aurait trop rappelé une perle que j’ai laissé partir, parce qu’elle avait eu le malheur d’être loyale envers son meilleur ami, continua-t-il d’une voix rendue rauque par l’émotion. Un jour, cette perle m’a dit que j’étais humain, que je commettais des erreurs mais que ce n’était pas grave tant que je l’admettais. Et là j’ai commis une énorme erreur. J’aimerais tellement qu’elle me prenne dans ses bras, qu’elle me dise que ce n’est pas grave mais je ne suis pas sûr d’être pardonnable sur ce coup là. »
Chloé qui était restée pétrifiée jusque là lui sauta dans les bras, les faisant tourner tous les deux. Elle noua ses bras autour de sa nuque et ses jambes autour de ses hanches.
« Ce n’est pas grave mon amour dit-elle, riant et pleurant en même temps. »
Lex la serra fort contre lui et ferma les yeux.
« Je t’aime. Tu es ma perle. Il n’y a que toi. Il n’y aura jamais que toi. »
Chloé lui prit le visage entre les mains, laissant les sensations propres à leurs baisers les submerger à nouveau.
« Je t’aime Lex, dit-elle en le regardant dans les yeux. »
Il lui sourit et l’embrassa à nouveau, la reposant sur le sol sans pour autant l’écarter de lui. Un frisson lui parcourut la colonne vertébrale alors qu’elle posait ses mains sur son crâne. Toujours dans l’entrée, il commença à laisser sa bouche descendre vers ses seins, lui arrachant des soupirs de plaisir. Il s’arrêta brusquement.
« Tu as défait tes valises ?
- Euh, non, répondit Chloé qui se demandait ce qu’il se passait.
- Parfait. »
Il la prit par la main et la conduisit dans la chambre. Là, il remit pêle-mêle les quelques affaires que Chloé avait sorties dans sa valise et lui tendit ses chaussons. Il saisit les valises et se dirigea vers la sortie.
« Tu viens ? »
Chloé ferma la porte et le suivit.
« Qu’est-ce que tu fais ? lui demanda-t-elle dans l’ascenseur. »
Il ne lui répondit pas et esquissa un sourire mystérieux. Au parking, il mit les valises dans la Porsche et ouvrit la porte côté passager pour Chloé. Il s’assit au volant et démarra sur les chapeaux de roue.
« Mon chéri ? réessaya Chloé après quelques kilomètres.
- On rentre au manoir. On rentre chez nous. Je veux que tu reviennes à la maison.
- A la maison, chez nous… répéta Chloé avec un sourire béat tandis qu’elle plaçait sa main sur la nuque du milliardaire. »
Celui-ci se tourna vers elle et lui sourit.
Arrivés devant le manoir, il ne se soucia pas des valises, prit Chloé dans ses bras comme si elle était une mariée et la conduisit à leur chambre. Il la déposa sur le lit et l’embrassa dans le cou. Il se releva et la regarda.
« Je veux vieillir avec toi Chloé Sullivan chuchota-t-il. Je veux me lever avec tes yeux, te voir enfiler ton jean, beurrer tes toasts et te brosser les dents. Je veux te donner ton sirop quand tu es malade, te consoler quand tu es triste et entendre ton rire quand tu es heureuse. Je te veux toi, tout entière. »
Des larmes perlèrent dans les yeux de la journaliste et elle lui déposa un baiser sur les lèvres.
« Je t’aime Lex. Moi aussi je te veux tout entier. » Elle hésita. « ça va peut-être te sembler un peu précipité, mais je veux te le dire, même si ce n’est peut-être pas pour tout de suite… C’est avec toi que je veux vérifier l’équation 1+1=3… »
Lex lui sourit amoureusement. Il la savait douée pour les mots mais là elle venait de faire exploser son cœur de bonheur et d’amour avec trois chiffres. Il l’embrassa.
« Tu es mon Bachert Chloé.
- Et tu es le mien Lex. »