Coucou les filles,
Voici ma toute première fic. Et quand je dis première cela ne se tient pas qu'au Chlex. Non, je suis une totale novice. Mais bon, ça n'excusera en rien mon manque de talent certain.
N'allez pas vous brûler la rétine en continuant à lire si dès la deuxième ça vous pique
Par contre, pour celles qui survivront à ça et qui souhaiteraient lire la suite, je dois avouer tout de suite que je ne sais pas quand je la publierai car je n'ai même pas encore commencé à me pencher dessus
Je tiens à dire que l'histoire m'appartient mais que les personnages et tout le reste appartient à l'Univers DC et the CW, même si je dois reconnaitre que je préférerais que Lex m'appartienne
(Bien sûr, je nierais avoir dit ça si le papa de Foetus passe par là
)
En tout cas, je tiens à remercier du plus profond de mon petit coeur ma Chlo car sans elle, je ne serais pas ici et ma fic n'existerait pas du tout. Merci aussi pour ton super beta. Je t'aime, ma Chlo
Bonne lecture
Chapitre 1POV Chloé Ca faisait un quart d’heure que j’attendais sous le porche du Daily Planet que la pluie se calme. On était en Juillet et pourtant, aujourd’hui, on se serait cru durant le plus mauvais jour de l’automne, l’extrême chaleur en plus. Et moi ? J’étais plantée là, à regarder les autres se faire arroser par des litres d’eau chaude, alors que je ne voulais qu’une seule chose : rentrer chez moi après cette atroce journée de travail.
Je m’étais installée à Metropolis il y avait presqu’un mois. Mais déjà, je voulais repartir à Smallville.
D’accord, beaucoup des personnes qui me connaissent diraient que je ne sais pas ce que je veux. Quand j’étais là-bas, je n’avais qu’une envie, me tirer loin de ce bled paumé du Kansas où la seule chose qui compte est le football américain et où les jeunes n’ont qu’un petit café pour se retrouver tous ensemble. J’ai toujours voulu être journaliste, enquêter sur toutes sortes de cas, donner aux gens un aperçu de ce qu’il leur est caché. Et quand après un entretien avec le grand Perry White, j’ai reçu une lettre me disant que j’étais embauché, j’étais aux anges. Il était enfin là mon passeport pour une vie plus prestigieuse que celle qui m’était destinée si j’étais resté dans la capitale du maïs.
Malheureusement, rien ne se passe jamais comme dans nos rêves. Je ne ressemblais en rien à une journaliste, je ne faisais même pas la rubrique nécrologique. Je m’occupais seulement de taper les avis de disparitions de chiens et chats. Autant dire que l’ego de l’ancienne rédactrice en chef de la Torche que j’étais en a pris un coup. Mais le plus dérangeant était que je ne connaissais personne ici. Je n’avais pas d’amis, seulement des collègues qui ne m’adressaient pas ou peu la parole. Mon meilleur ami, Clark, ne venait me rendre visite qu’une fois par semaine mais ce n’était pas suffisant. Je me sentais seule.
Dans mon malheur, il y avait tout de même quelque chose de bien. Mon appartement !
Mon père, Gabe, avait décidé que puisque sa fille chérie devait partir seule à l’aventure alors il lui offrirait le meilleur équipement possible. Et cela se traduisait par un magnifique appartement au dernier étage du Siegel Plaza dans le quartier de Glenmorgan Square. C’était un building très luxueux et ce n’était pas avec mon minable petit salaire que j’aurais pu m’offrir pareil logement. Au début, j’avais vraiment été inquiète que mon père se ruine en payant chaque mois le loyer. Mais il m’avait assuré qu’il ne payait presque rien. Effectivement, l’appartement, comme l’immeuble entier, appartenait à Lionel Luthor, PDG de LuthorCorp et patron de mon paternel. Je ne comprenais pas ce qui avait pu passer par la tête du puissant homme d’affaire pour avoir eu un geste aussi gentil.
Enfin, le plus important est que mon appart est immense, lumineux et offre une vue incomparable sur Metropolis. Et atout non négligeable, je n’ai que dix à quinze minutes de marches pour arriver au Planet.
Marche que je me décidais à faire. Je ne supportais plus de ressembler à une potiche en espérant que le soleil fasse une intervention miraculeuse. A peine suis-je sortie de ma cachette que je fus déjà trempée. Et quand j’arrivai devant le building, après dix minutes de marche, je me promis que désormais je prendrai toujours ma voiture même si le temps était radieux. Pas bien pour l’écologie et le trou dans la couche d’ozone mais je m’en fichais. Ca me ferait économiser le teinturier et le médecin si je tombais malade avec cette pluie.
Une fois que je fus entrée dans l’immeuble, je me dépêchai de saluer Syd, le vieux concierge et m’engouffrai dans l’ascenseur juste avant que les portes ne se ferment. J’avais chronométré, le jour de mon arrivée, le temps qu’il mettait pour arriver au 40ème étage. La réponse était une minute et trente-six secondes exactement. Donc je pouvais maintenant affirmer que d’ici deux minutes et quelques, je serais vautrée dans mon canapé.
Et qu’y a-t-il de mieux que d’enfoncer sa clef dans la serrure, de la tourner, de pouvoir ainsi ouvrir sa porte et d’enfin avoir la chance de retrouver son chez-soi ? Rien. Ceci est déjà le nec-plus-ultra.
A peine ai-je refermé ma porte que j’entendis celle de l’appartement voisin s’ouvrir. Depuis que mon emménagement, je ne l’avais jamais vu. A vrai dire, je ne connaissais même pas son nom. La seule information que j’avais : du genre masculin. Eh oui, un jour, alors que j’allais sortir, lui était en train de rentrer et je l’ai entendu parler au téléphone, enfin… je suppose. Malheureusement, le temps que j’attrape mon sac et mes clefs, l’individu avait déjà quitté le pallier.
Avouons quand même, je me fiche un peu de savoir qui est cette personne. Ce n’est pas très professionnel de ma part mais tout d’abord, je ne suis pas une vraie journaliste. Ensuite, on ne me demande pas de faire un article sur mon voisin, pas besoin de fouiner. Et pour finir, je sais que l’appartement d’à-côté était juste… Immense. Ce n’est pas un appartement mais plutôt un penthouse. Alors j’imagine très bien le genre d’homme pouvant vivre là-dedans : Riche, séduisant, intelligent, plus attaché à son portable et à son travail qu’à n’importe quel être humain. Ce qu’on pouvait traduire par : un homme plein aux as, se prenant pour un Casanova des temps modernes avec un sourire Colgate, ayant fait une grande école genre Harvard ou autres et ayant, au moins, 1500 personnes sous ses ordres dont 100 rien que pour son café du matin.
Finalement le plus important pour moi, c’est que cet inconnu ne fait aucun bruit et me laisse donc vivre en paix dans mon home sweet home.
Une crise soudaine de chair de poule me fit sortir de mes pensées. J’étais là, dans mon entrée, trempée et dégoulinante. Ni une ni deux, je retirai mon gilet que je posais à la va-vite sur le bar de la cuisine qui se trouvait et mis la cafetière en marche.
J’adorais ma cuisine. Quand on entrait chez moi, elle était la première pièce que l’on voyait. Elle était ouverte sur la salle principale, aucun mur ne bouchait la vue. Cette pièce prenait tout mon pan de mur droit. Moderne, confortable et pratique d’utilisation, elle était parfaite pour la non-cuisinière que j’étais. Bien sûr, le petit plus qui n’était pas des moindres, l’ilot central. Il était tellement grand qu’il pouvait me servir de plan de travail d’un côté et bar de l’autre. Une semaine plus tôt, j’avais enfin trouvé trois tabourets orange pétant qui s’harmonisaient à merveille avec les tons clairs de la pièce. Le mur droit est blanc, les meubles de rangement sont dans un bois très clair dont je n’arrive jamais à me rappeler le nom. Le frigo encastré, comme la cuisinière et le four sont en inox brossé. Et bien sûr, le dessus de mon magnifique bar est en marbre white crabapple. La grande classe, quoi !
Parfois, j’ai encore du mal à réaliser que ce grand loft très luxueux est à moi. Du haut de mes 21 ans, je vis dans un véritable palace alors que mes amis crèchent encore chez leurs parents ou dans des taudis. Merci papa et son travail.
Le bip de la cafetière me fit redescendre de mon nuage. Je me dépêchai de me servir un gros mug de ma drogue noire. Et comme d’habitude, quand je pensais « café », j’en oubliais tout le reste. Mais à cet instant, ma faible condition face au froid qui engourdissait mes membres m’obligea à délaisser ma tasse et partir rapidement me changer.
Lorsque je fus séchée et changée, je mis mon pyjama. Pyjama qui, au regard de la canicule, fut réduit à un simple minishort gris en coton et un débardeur dos nageur rouge portant en son milieu l’écusson de Smallville High. Un ancien vestige d’une époque révolue que j’aimais à porter, pas pour cause de sentimentalisme mais seulement parce que je me sentais à l’aise dedans.
Je pris mon ordinateur portable qui se trouvait dans mon sac dans l’entrée, le posai sur le bar et m’installai confortablement sur le tabouret le plus à gauche car ça me permettait de voir la pluie tomber et cela m’inspirait beaucoup. Pendant que mon pc s’allumait, j’humais l’odeur enivrante du café bien fort. Je n’avais qu’une envie : tremper mes lèvres dedans. Mais je m’étais défiée d’attendre encore cinq longues et pénibles minutes avant de le faire.
Mon travail n’était véritablement pas palpitant. J’avais fini de taper mon simili-article en vingt minutes. Argh, s’il n’y avait pas quelques factures à payer, je démissionnerais dans la minute.
Je décidai donc de faire de petites recherches sur le net sur tout et n’importe quoi. Je finirai bien par trouver un sujet intéressant sur lequel je pourrais fouiner durant des heures.
- Non de non ! Accélère un peu la cadence, ‘spèce de connexion à la noix. C’est pas possible d’être aussi lent que ça !Oh, et voilà que je me remettais à parler toute seule. Quoique ce n’était pas rare de ma part de le faire. Quand on est seule, autant se parler à soi-même à haute voix, non ? Y aura jamais personne pour me contredire.
- Pfff, m’reste plus qu’à aller mater c’qui passe du côté des forums. P’t-être que j’trouverais quelque chose de marrant. J’adorais lire les questions et les réponses sur ce style de sites, ça finissait toujours par me remonter le moral. En effet, entre les fautes d’orthographes, les questions débiles et les réponses plus stupides les unes que les autres, il y avait de quoi se fendre la poire. Certains feraient mieux de s’aider eux-mêmes avant de vouloir voler à la rescousse des autres. Le pire, jusqu’à maintenant, a été posté sur le netforum par un certain ThePerfectFucknator :
Quelles sont les manips pour pouvoir, comme les geeks le disent, surfer sur le net ? Non, mais soit ce type était un bodybuildé accro aux stéroïdes, soit un crétin de base, celui qui passe son temps à se curer le nez en regardant ensuite la couleur de son mucus.
Ah les gens parfois… De vraies calamités sur pattes à qui on devrait retirer le droit de procréer.
- Zou, voyons c’qu’y a été dit sur le site du Planet.Argh, premier clic et déjà une abrutie qui se permet de nous accuser de détournement de l’information. Cette crétine, appelée MissBirdy critique le Daily Planet parce qu’il ne parle pas à longueur de temps de ce cher Lex Luthor. Elle n’a pas dû comprendre que le forum du Planet servait pour les questions ou remarques importantes. Et puis, si elle n’est pas contente, elle n’a qu’à lire l’Inquisitor au lieu de nous prendre le chou !
Bon, ok ! Je peux parfaitement comprendre que certaines personnes veulent tout connaitre de la vie de leur people préféré, mais il ne faudrait pas abuser pour autant. Le Planet est un journal d’investigation et il se doit d’informer la population sur les choses importantes concernant Metropolis et le reste du monde. Je ne vois pas en quoi connaitre la marque de shampooing qu’utilise Lex Luthor peut faire avancer la presse et nous faire gagner un nouveau Pulitzer. Surtout quand on sait que le jeune nanti est chauve ! Et puis, non mais qui veut réellement savoir ce que porte ce gamin pourri gâté, plein de fric ? Il doit passer ses journées à compter l’argent de papa et à s’envoyer en l’air avec tout un tas de filles plus refaites les unes que les autres. Ah non, c’est vrai, môsieur serait fiancée à la fifille à papa, Lana Lang. Beurk, rien que de les imaginer tous les deux me donne la nausée.
Je savais que j’étais injuste mais c’était plus fort que moi. Ma mère est partie quand je n’étais qu’une toute petite fille et mon père s’était tué à la tâche pour m’offrir tout ce que je voulais. Eux n’avaient qu’à claquer des doigts pour être servis. Et le tout sur un plateau en or massif. C’était déprimant à souhait.
Au bout d’une longue et harassante recherche, j’étais enfin tombée sur une question à laquelle je pouvais fournir une réponse et qui ne dénigrait pas le journal.
Bonjour,
Je ne sais pas si j’aurais une réponse mais je me dois de prendre tout de même le coup.
Ce matin, en lisant mon journal, j’ai vu une photographie qui accompagnait l’article parlant de la Wayne Industries, page 3. Malheureusement, il n’est cité nulle part le nom de celui ayant pris cette magnifique photo. Pourriez-vous me dire de qui il s’agit.
Et j’ai un petit doute qu’en au nom du bâtiment se trouvant en bas à droite. Je pense aux Vauxhall Opera mais si cela pouvait m’être confirmé, ma culture générale se sentirait plus en confiance.
Merci d’avance.
WarriorAngel, un de vos lecteurs assidus.
Question trop facile ! Je n’ai plus qu’à cliquer sur répondre et cette personne aura sa réponse dans moins d’une minute.
Cher WarriorAngel,
Pour répondre à ta question c’est Jimmy Olsen du Daily Planet qui a pris cette photo, le journal avait oublié de mettre son nom dans la légende. Et si cela peut rassurer ta culture générale, tu as visé juste en pensant que c’était le Vauxhall Opera Shell & Indoor Concert Center.
Si un jour, tu as besoin de plus d’informations sur les publications du Planet, je serais ravie de t’aider.
TheTorch
Ma réponse était assez courte et concise, il n’y avait pas besoin de polémiquer dessus durant une éternité. En baissant les yeux, je vis qu’il était près de 23h, le temps était passé à une vitesse fulgurante. Je me levai donc pour me verser ma dernière tasse de café de la journée. Je fermai ensuite rapidement toutes les pages internet ouvertes et je clapai juste mon laptop n’ayant pas envie d’attendre que toutes les mises à jour se fassent avant que l’engin s’arrête pour de bon.
Ma tasse et moi allâmes dans le salon. Je pris au passage la télécommande et posai mon mug sur la table de chevet collée au canapé. Je m’affalai alors de tout mon long sur ce dernier. Fallait dire qu’avec mon mètre soixante-quatre, il n’était pas dur de s’allonger sur un sofa prévu pour quatre personnes.
J’allumai ma télé restée en veille, le film « Urban Legend » s’afficha sur l’écran. Etant une grande fan de thriller, je m’installai plus confortablement et rabattis le plaid orange en polaire sur moi.
- Merdeuuuh, j’aurais dû prendre des trucs à bouffer ! Rho, trop la flemme d’m’relever. J’prendrais pas d’kilos supplémentaires, au moins.Bien sûr, comme tous les films qui me passionnaient vraiment, je ne pus en voir la fin. Avant même que le toutou finisse dans le micro-onde, je dormais déjà. Je pouvais être contente de vivre toute seule, sinon on aurait pu voir que de la bave s’échappait de ma bouche par petits filets. Comment je le savais ? Mon père et Clark me l’avaient déjà dit à plusieurs reprises. Par contre, ce qu’ils avaient oublié de me dire c’est à quel point j’allais souffrir du dos quand je me réveillerais demain matin. Maudite que je suis à être trop fainéante pour aller jusque dans ma chambre !
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