Le plus beau jour de leur vie
Type de récit : Humour
Fandom : Smallville
Spoilers : Aucun
Pairing : ChLex
Rating : PG-13
Disclamer : Les personnages de Smallville ne m'appartiennent pas mais sont la propriété de la WB. Et la chanson "Mémère dans les orties" appartient à Juliette.
Depuis qu'ils avaient pris cette décision, ô combien importante et qui devait bouleverser leurs vies, Lex et Chloé n'avaient cesser de s'engueuler. Déjà qu'avant ils se disputaient beaucoup, mais là ça avait prit des proportions dramatiques, c'étaient devenu une véritable guerre rangée. Tous les coups étaient permis, même les plus tordus. Ils en étaient arrivé à un tel point que même leurs amis les plus proche n'osait plus les approcher, lorsqu'ils étaient ensemble, de peur d'être atteint par un projectile inconnu.
ELLE :
Ami vous commencez
À chauffer mes oreilles
Vous voulez m'énerver
Je vous le déconseille
LUI :
Eh là ! Ma tourterelle
Votre mauvaise foi
Ne vous rend pas plus belle
Ne nous disputons pas
ELLE :
Ne pas nous dispuster
Pour ça je suis d'accord
si vous reconnaissez...
ENSEMBLE :
Que c'est vous qui avez tord !
Chaque décision, même la plus insignifiante, demandait des heures de parlementations, d'argumentations, puisque ni l'un ni l'autre ne voulaient céder et qu'en plus ils étaient rarement d'accord. Si l'un disait blanc, l'autre disait automatiquement noir, c'est comme un reflèxe, il fallait qu'ils soient en désaccord constant, sinon ils ne se sentaient plus eux même. Ils en arrivaient parfois à se demander pourquoi ils avaient prit une telle décision.
LUI :
Ah si vous me cherchez
Vous allez me trouvez...
ELLE :
Et je vais trouvez quoi ?
Allez-y montrer moi !
LUI :
La bave du crapaud
Ne va jamais bien haut
ELLE :
Mais gare à ce qui tombe
De la blanche colombe !
ENSEMBLE :
Poussez pas je vous prie
Mémère dans les orties
La violence contenue qui règnait au manoir avait même réussi à faire fuir Lionel, qui désormais évitait son fils et surtout Chloé autant que possible. Et Lex était content, il se demandait d'ailleur pourquoi il n'avait pas penser à ça avant, mais il n'était pas sûr que Chloé eut été d'accord. De façon elle n'était jamais d'accord avec lui. Mais qu'est qu'il lui avait pris d'entreprendre une chose pareille avec une telle emmerdeuse ? Parce que oui, c'était une emmerdeuse têtue et colèrique et casse pire et diablement intelligente et terriblement belle. Finalement les raisons étaient assez évidentes.
ELLE :
Normalement personne
À moins d'être malade
Ainsi ne déraisonne
Au milieu des salades
LUI :
C'est vous qui divaghez
Dans les rhododendrons
J'aurais dû me méfier
Maman avait raison
ELLE :
Votre mère parlons-en
Une fichue mégère
LUI :
À nos atermoiements
Ne mêllez pas ma mère !
Mais quelle idée elle avait eu de faire ça avec ce type. En plus il avait un complexe d'Œudipe de la taille de l'hémisphère nord. Il était obscédé par les brunes et jusqu'à preuve du contraire, elle était blonde, une vrai blonde. Même morte la mère de Lex arrivait à lui pourrir la vie, elle devait vraiment être très douée de son vivant. Mais pourquoi lui ? Les mâles ne manquaient pas pourtant sur cette planète, il y a même des coins où ils sont trop nombreux. Mais il avait fallu que ça tombe sur lui, bon d'accord il avait un physique à damner une sainte et aussi de jolis yeux et un fort caractère et une intelligence digne de la sienne. Bon bref, il était parfait.
ELLE :
Voyou de bas-étage
LUI :
Ogresse coprophage !
ELLE :
Misérable pandour !
LUI :
Pompante Pompadour !
ELLE :
Au trou le vers de terre !
LUI :
Au bûcher la sorcière !
ELLE :
Fripouille, andouille, arsouille !
LUI :
Non aux rimes en "ouille"
ENSEMBLE :
Poussez pas je vous prie
Mémère dans les orties
Mais après chacune de leurs disputes, la réconcilliation était toujours torride, que ce soit contre un mur, sur une table ou un bureau, dans un lit. Il n'y avait pas une pièce ou un meuble du manoir qui n'ait assisté à l'une de ses "retrouvailles". Il faut dire qu'il s'agissait d'un domaine dans lequel Lex ne manquait pas di'magination et Chloé, pour une fois, était toute à fait prête à se fier à son expérience. En fait c'était le seul domaine dans lequel ils étaient toujours d'accord. Et c'est dans ces moments de communion intense, qu'ils se rappellaient pourquoi ils avaient pris cette décision.
ENSEMBLE :
Qu'est-ce que j'ai fait au Ciel
Pour être tombé sur
LUI :
Ce tromblon en dentelle
ELLE :
Cette caricature
Vous me faites penser
À du poisson pas frais
Il n'y a qu'à regarder
Votre gueule de raie
LUI :
Filons la métaphore
Puisque j'ai toujours su
Que vous êtes, Trésor
Une sacré morue
Ce qui ne les empêchait aucunement de recommencer leur manège, le lendemain, et ce jour après jour. Un véritable cycle infernal. C'est devenu presqu'un jeu, pour savoir qui ferais craquer l'autre le premier, ils rivalisaient d'ingénuosité dans leur stratagème pour rendre l'autre complètement dingue et débordaient d'imagination dans le domaine des insultes. À tel point que Loïs se demandait si à force de les entendre s'appeler par toute sorte de noms tous plus exotiques les uns que les autres, elle ne pourrait pas écrire un dictionnaire.
ELLE :
Quant à vous tout beau
Vous n'êtes qu'un maquereau
LUI :
C'est à vous qu'il échoie
D'avoir un nez d'anchois
ELLE :
Ce Q.I. de pétoncle
Viendrait-il de votre oncle ?
LUI :
Sait-il votre tonton
Que sa nièce est un thon ?
ENSEMBLE :
Et qu'on vous pousse avec
Mémère dans le varech !
C'était la dernière ligne droite dans quelques minutes leur destin seraient scellé.
LUI :
Mais vous avez vu l'heure
Nous sommes en retard
Remisez vos rancœurs
Nous reprendrons plus tard
ELLE :
Oui vous avez raison
On nous attend je pense
Mais juste une question
Avez-vous les alliances ?
LUI :
Bien sûr que je les ai
Pour qui me prenez-vous ?
ELLE :
Pour un type distrait
Et mon futur époux
Ils allaient se marier, elle allait devenir la nouvelle Mme Luthor, la troisième et elle espèrait bien la dernière. Parce que même si l'autre andouille avait un don inné pour la faire sortir de ses gongs, c'était son andouille et elle l'aimait. L'andouille quant à lui était nerveux, on en pouvait pas dire qu'en matière de mariages ses précédentes expériences aient été très concluantes. Mais cette fois-ci il s'avait dans quoi il s'embarquait, certes il épousait une emmerdeuse, mais c'était son emmerdeuse et il l'aimait. N'en déplaise à toutes les mauvaises langues qui prétendaient que ce mariage n'avait aucune chance de tenir plus de trois mois.