De retour pour Funafuti!
Aranya: héhéhé oui... il peut aider ça tombe ^^
emy: la suite est là et je suis toujours dans les temps pour faire plaisir
Alexiel: suite en piste!
Sixpence: je ne dis rien, je ne veux pas gacher ta surprise
Pretender: Le don culinaire peut apparaitre sur le tard, et la folie sur mes fics est là, tu vas adorer ce chapitre
je suis optimiste
Chlexforever: Du chlex en veux tu en voilà! A petite dose progressive
Et les cookies, tu vas aimer ^^ On va encore en parler
Bon j'ai pris du retard mais pour la bonne cause (Pouya et deux fic inédites disponibles dans fics terminées (Nouvelle saveur et quatre saisons pour un Luthor)) mais maintenant je suis de retour! La suite est déjà en préparation
Une excellente lecture à tous!
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Un jour sur le lagonProfondément endormie, Chloé rêvait qu’elle était poursuivie par des cookies géants dirigés par une Lois-Super Cookie. Alors qu’elle se retournait en tout sens entre la conscience et les brumes du sommeil, un sourire naquit sur ses lèvres. Les cookies étaient décimés par Elvis et Lex Luthor en bikini. Alors qu’ils allaient mettre KO Lois, la sonnette de la porte d’entrée la réveilla. Légèrement désorientée, elle s’étira un peu et le second coup de sonnette la tira hors de son lit.
Elle ouvrit la porte en essayant de remettre ses cheveux dans l’ordre. Elle resta interdite. Sur le pas de sa porte, deux hommes l’attendaient.
- Qu’est ce que…
Incapable de finir sa phrase, elle dévisageait le Tuvaluans et le milliardaire en plissant les yeux. Silencieux, ils la dévisageaient en retour. Ils prononcèrent un vague bonjour et d’un signe de tête, ils lui firent comprendre qu’ils désiraient entrer.
Bien qu’encore mal réveillée, elle se décala et les observa envahir son territoire. D’un coup de fesse, elle referma la porte. C’est alors qu’elle avisa l’état de sa chambre. Son lit ressemblait à s’y méprendre à un champ de bataille. La boite de cookies trônait fièrement sur le lit, ouverte ne contenant plus qu’un malheureux survivant. Des miettes étaient éparpillées ci et là sur les draps, à terre, sur la commode… Elle n’avait pas pu résister, Lois avait fait de l’excellent boulot. Un véritable miracle culinaire. Chloé n’en revenait pas et les avait dévorés. Epuisée et repue, elle s’était endormie en tentant d’attraper le dernier.
Se postant devant les deux intrus, elle attrapa son soutien-gorge qu’elle cacha dans son dos.
- Vous me désirez ? » Rouge de confusion, elle bafouilla un instant. « Euh, je… je veux dire, vous désirez ?
Après quelques secondes, elle réussit à comprendre que Lex désirait un échantillon de cookie pour vérifier s’ils n’étaient pas empoisonnés et que Nohoarii voulait l’emmener en balade en Va’a.
- Primo, je n’ai empoissonné personne et il faudra me passer sur le corps pour prendre ce cookie. » Elle était vexée des insinuations du milliardaire. « Néanmoins je consens à vous laisser les miettes. Secundo, va’a ? C’est quoi ?
- Embarcation traditionnelle polynésienne. Une pirogue. » Lui répondit Nohoarii.
- Vraiment ? Mais ça serait fantastique ! Bon, je suis un peu nulle en navigation mais pouvoir me balader en pirogue sur un lagon aussi beau… Mille fois oui ! Je prends mon bikini et on file !
Elle se retourna pour prendre le dit bikini dans sa penderie. Elle déposa le soutien gorge qu’elle tenait toujours puis pris son maillot. Elle fut stupéfaite en voyant le milliardaire s’emparer du dernier cookie.
- Non ! Rendez-moi ça !
- C’est purement à des fins médicales, ne faites pas l’enfant, Sullivan.
- Il n’y a rien de dangereux là dedans ! J’en ai mangé… quelques uns et je vais très bien ! »
En fait, elle les avait tous mangés mais elle ne comptait pas l’avouer au milliardaire. Et elle était la preuve vivante qu’ils n’étaient pas dangereux. Elle s’empara et dans un geste rapide, elle le mit en bouche. Le biscuit était grand et il lui fut difficile de le manger. Lex, lui, était figé devant la scène totalement surpris et il sembla à Chloé qu’il y avait une lueur d’amusement dans ses prunelles. Il devait la penser folle mais elle n’y prêta pas attention. Qu’est-ce qu’il était bon ce cookie. Lorsqu’elle fut à nouveau capable d’articuler, elle déclama sa sentence.
- Je vous ai dit : les miettes oui, le cookie non.
L’incompréhension et une certaine force d’agacement vint naitre dans les yeux de Lex mais Chloé n’y prêta guère attention.
- On part quand ? » Elle s’en voulait un peu de prêter si peu d’attention à Léa mais elle ne pouvait pas abandonner ses « vacances » pour veiller une malade. Lex Luthor était parfait dans ce rôle. D’ailleurs, il était occupé au rassemblement des miettes.
- Tout de suite, tu dois être de retour pour ton cours de poterie n’oublie pas.
- Exact. » Elle était tellement tentée de manger les dernières miettes qu’elle n’écoutait que d’une oreille son ami.
Lex se rappela à leur bon souvenir avec une phrase qui laissa Chloé pantoise.
- Je vous accompagne !
- Pardon ? » La voix de Chloé était étranglée et incertaine. Il venait l’accuser des pires maux et il osait s’incruster dans sa journée de rêve…
- Vous vous êtes proposée comme guide touristique, ces… pirogues… » Il agita ses bras minant ce qu’il pensait être le moyen de locomotion. « semblent parfaitement rentrer dans le programme « curiosité touristique ». Je me trompe ?
Incapable de répliquer – il avait probablement raison - elle acquiesça. Sa journée découverte allait être étrange entre les deux hommes.
- Et votre épouse ?
Nohoarii venait d’accomplir, aux yeux de Chloé, une véritable réplique culte. Elle tenta de dissimuler son rire sous quelques toussotements mais elle ne dupa personne.
- Elle se repose. Elle en a bien le droit vu les derniers évènements. » Sa remarque était sarcastique et ouvertement dirigée vers la journaliste.
***
Une heure plus tard, ils étaient tous les trois, côte à côte, sur la plage. Lex avait troqué ses vêtements de touriste par un simple bermuda qui fit rire aux éclats Chloé. Elle ne l’avait jamais vu dans une tenue si… commune. Il lui avait expliqué qu’après avoir déposé les preuves cookiennes à l’hôpital, il avait choisi de se mettre au même niveau débraillé qu’elle. Elle n’avait pas le temps de répliquer qu’il attaquait le tuvaluan.
- Vous pensez sérieusement que nous parviendront à tenir tous les trois là-dedans ? Nota… Nora…
- Nohoarii. » Rectifia Chloé, agacée du comportement ouvertement hostile du milliardaire. « Et s’il l’affirme, moi je le crois.
L’embarcation qui leur faisait face était en bois et d’apparence très simple. Nohoarii lui avait expliqué qu’il existait dans le Pacifique des courses de Va’a qui étaient essentiellement composée dans des matériaux modernes et couteux. Lui préférait la simplicité.
- Vous d’abord, monsieur. » Fit-il dans un salut moqueur.
Loin de se démonter, Lex fit quelques pas et s’installa à l’avant de la pirogue qui se balancait dangereusement de gauche à droite. Il grimaça devant l’absence de confort et de stabilité mais il ne fit aucune remarque lorsqu’un pied se retrouva dans son champ de vision.
- C’est étrange cette manière de s’installer…
- Je vous enquiquine, monsieur le milliardaire. » Elle tentait tant bien que mal de se redresser mais ce fut grâce à l’aide des deux hommes qu’elle parvint enfin à se positionner correctement. Nohoarii parvint à rééquilibrer l’embarcation, ce qui provoqua l’admiration de Chloé. Chacun prit une pagaie en main et alors qu’ils allaient s’élancer la voix forte du directeur de l’hôtel leur parvint.
- Bonne initiative, miss Sullivan ! C’est un plaisir de vous voir si encline de découvrir nos traditions ! Nous vous attendons pour quatre heures. Nous avons spécialement retardé le cours de poterie de manière à vous laisser le loisir de pagayer dans notre beau lagon. » La jeune femme allait répliquer mais elle n’en eut pas le temps. « En avant ! »
Il poussa la Va’a d’un coup de pied qui faillit faire tomber ses trois occupants. Après seulement quelques mètres, Chloé se pencha pour voir passer un petit poisson coloré. Leur première chute était prévisible. Mais jamais elle n’aurait cru atteindre le nombre astronomique de 65 chutes. Heureusement pour eux, ils étaient assez éloignés de l’hôtel et seuls quelques habitants purent admirer leur talent dans ce domaine.
Trempés et hilares, Chloé et Nohoarii ne pouvaient s’empêcher de commenter chacune de leurs chutes. Lex lui, semblait un peu bougon mais quelque part entre la dixième et la onzième chute, il sembla se dérider. Il commença doucement, en narguant ses coéquipiers, puis, il se mit à noter chaque chute en fonction de notes techniques obscures. Il finit par décréter qu’il fallait absolument travailler la technique et il décida de déséquilibrer ses coéquipiers régulièrement, ce qui permit à Chloé d’oublier ses agissements du matin.
***
- Je n’en peux plus.
- Vous abandonnez ?
- Oui !
Le sourire victorieux de Lex et de Nohoarii ne plaisait guère à Chloé – depuis quand étaient-ils si complices ?! – mais elle était trop fatiguée pour les questionner. S’installant sur le sable chaud, elle poussa un soupir de ravissement. C’était tellement agréable de ne rien faire, de paresser au soleil sans penser à…
- Le cours de poterie commence dans un quart d’heure.
- Je ne bougerai pas d’ici.
Elle n’irait pas. Elle n’en aurait pas la force ! Elle sentait qu’elle pouvait s’endormir d’un instant à l’autre. Ses paupières lourdes se fermèrent lorsque quatre mains la hissèrent. Elle se retrouva sur le dos d’un des deux hommes. Sa tête vint se caler naturellement contre le cou de son porteur. Pas un cheveu ne venait la chatouiller et elle en conclut que le milliardaire faisait sa b.a. de la journée… voir de l’année. La main de Nohoarii s’était logée dans le creux de son dos et la maintenait fermement.
- Miss Sullivan ? Miss Sullivan ?
Chloé ouvrit un œil et se rendit compte qu’elle se trouvait sur un transat devant l’hôtel. Elle bailla, une main devant la bouche puis frotta ses yeux. Depuis quand dormait-elle ?
- Miss Sullivan, le cours va commencer. » La voix du professeur de poterie semblait douce et délicate. Faisait-il attention à ne pas la brusquer ? Elle ne pensait pas l’avoir séduit au point d’être aux petits soins avec elle.
- Très bien, je… » Elle était encore un peu somnolente, elle bailla une nouvelle fois puis avec l’aide du potier, se remit debout. « Où se trouvent les hommes qui m’accompagnaient ?
- Qui ?
- Euh, Lex Luthor et…
Elle n’avait pas eu le temps de finir sa phrase que l’homme s’était figé.
- Vous êtes la compagne de monsieur Luthor ?! Je savais bien qu’il ne pouvait pas être amoureux d’une femme aussi simple et prévisible que cette Léa Démène !
- Mais je…
- Votre secret est entre de bonnes mains ! Ne vous inquiétez pas !
Il l’entraina à sa suite et l’installa dans la salle de poterie. Tout le monde était déjà bien affairé sur son travail et Chloé remarqua le regard envieux de certaines femmes. Le fantasme du potier avait encore de beaux jours devant lui…
Un pinceau dans une main et un pot de peinture blanche de l’autre, elle se demandait par où commencer. Elle décida de peindre son bol en blanc. Il ne lui fallut que cinq minutes pour finir sa tâche. Rosalinda se trouvait à coté des pots de couleurs… Aussitôt d’attaque, Chloé se leva tout sourire et se glissa près de son ainée.
- Vous me conseillez quelle couleur ?
- On est dans le Pacifique n’est ce pas ? » Rosalinda avait un petit sourire rêveur.
- Euh… Oui. » Chloé était septique.
- En bleu, chérie. « Blue Hawaii »…
- Vous voulez dire… « Dreams come true in Blue Hawaii » de…
- Une des grandes chansons de mon cher époux, elle est pourtant peu connue… Comment ? Non, ne me dites rien, je préfère croire que vous êtes une jeune femme passionnée et non pas une rivale. Vous savez, je regrette de l’avoir quitté. J’aurais pu le sauver des… des somnifères et de Ginger
- La femme qui partageait sa vie à la fin?
- Oui ! Je suis émue de voir que vous connaissez si bien mon Elvis. Même si cette Ginger ne l’a jamais aimé comme moi je l’aimais ! Elle était là… Enfin, je ne peux croire à sa mort.
- Je n’en doute pas. Personne ne peut y croire.
Et surtout pas son rédacteur en chef. Chloé était impressionnée. Cette femme pensait vraiment être l’épouse du King. Enfin, une de ses épouses. Elle n’avait cure de ce que les gens pensaient d’elle. Elle vouait un culte à cet homme tout comme Perry White. Bien que ce dernier n’avait jamais envisagé d’être marié à la star.
- Rosalinda, quand vous aurez un peu de temps, passez un coup de fil au rédacteur en chef du Daily Planet à Metropolis. Il s’appelle Perry White, vous allez vous entendre à merveille. Et il voudra faire de vous la star de son prochain article sur le King.
- Moi ? » Elle avait les yeux brillants de reconnaissance. Elle avait un air de femme du monde un peu hautaine mais il semblait que finalement, elle avait un vrai cœur d’artichaut.
- Oui, et je vais préparer la grande révélation de votre histoire dans mes articles de voyage. Je suis journaliste.
Un peu sous le choc de ces révélations, Rosalinda accepta et tendit un peu maladroitement le pot de peinture bleu à Chloé. Cette dernière, une fois installée à sa place commença à étaler ci et là des touches de couleur.
Elle ne rougit même pas lorsque certains touristes commencèrent à montrer du doigt son travail. Oui, ça ne ressemblait à rien et elle en était fière ! Pourtant, lorsque le professeur de poterie commença à hurler en la montrant lui aussi du doigt, elle sursauta. Que diable voulait-il dire ?
- Je sais que ce n’est pas conventionnel mais quand même ! » commença-t-elle en s’énervant.
- Mais non ! C’est un miracle ! Vous avez un don ! C’est… C’est…
Le pauvre homme s’appuya sur une chaise, il était à la limite de l’hyperventilation.
- Les grues volant dans les nuages ! C’est un des motifs que je préfère dans les vases Ming !
Sa soirée se déroula sous les exclamations constantes de Tom - Chloé venait d'apprendre que le potier avait un nom. Elle ne vit ni Lex, ni Léa, ni Nohoarii qui avait repris le bateau. Et cela l'inquiétait un peu.
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Juste pour voir à quoi ressemble le motif du bol