disclamer : rien à moi, j'emprunte, je rends, merci !
rating : M, je pense
hum, c'est ce qui s'appelle ressortir une fic du placard... ce truc a été écrit en aout dernier, quand je n'étais qu'une spectatrice de ce forum, arf, mélancolie quand tu nous tiens...
bref, je ressors les squelettes de leur tombe, le titre vient de me traverser l'esprit à la seconde, c'est pas terrible, hein??? en plus, j'espère que personne n'a déjà déposé un copyright dessus...
bref, c'est court, c'est ChLex, et puis c'est tout !!!
enjoy
Chloé était assise dans le Talon, en train de devenir folle comme c’était souvent le cas en ce moment. La raison ? Un lycéen boutonneux et collant qui ne la lâchait plus depuis qu’elle avait accepté l’un de ses articles pour la Torche. Son article n’était pas mauvais et Chloé l’avait publié. Comme elle le regrettait !! A présent Adam ne la quittait plus, il était derrière elle tout le temps. Ce débile s’était mis dans la tête que Chloé s’était entichée de lui et il voulait lui faire l’honneur de sa personne. A maintes reprises la journaliste s’était retournée pour le trouver juste derrière elle, les yeux fermés, les lèvres tendues, une expression d’extase peinte sur le visage. Elle commençait vraiment à douter de son sex-appeal pour attirer des mecs pareils !!! Excédée, elle sortit de l’ancien cinéma un café à la main, un idiot sur les talons.
« Adam fiche-moi la paix !!
- Enfin Chloé je vois bien que je te plais !!! Pourquoi on ne pourrait pas…
- Sortir ensemble ??? NON !!!
- Enfin pourquoi !!!
- Parce que !! C’est comme ça c’est tout !!! »
Elle jeta un coup d’œil devant le Talon, la rue était déserte, pas de preux chevalier pour la sauver.
« Dis-moi pourquoi insista-t-il.
-Parce que… parce que … J’ai un copain !!! lâcha-t-elle à bout de nerf. »
Adam parut sonné.
« Ah bon articula-t-il.
-Oui !! continua Chloé ravie de son effet. Je dois le voir maintenant.
-Qui c’est ???
-Ça ne te regarde pas !!!
-Je veux savoir !! continua Adam, une expression de chien battu digne d’un Clark des grands jours sur le visage. Dis-moi comment il s’appelle !!!
-Non !! »
Une Porsche s’arrêta devant eux et un milliardaire en costume Armani en sortit.
« Lex ! s’écria Chloé, positivement ravie. »
Ledit Lex ôta ses lunettes teintées et arqua un sourcil. Malgré toutes ses protestations, la journaliste avait toujours persisté à l’appeler « monsieur Luthor », il ne voyait pas d’où venait ce brusque changement. Il n’eut pas le temps de réfléchir plus longtemps que la journaliste l’avait attiré à elle et avait posé ses lèvres sur les siennes. Tout d’abord surpris du contact, le milliardaire finit par se laisser aller, passa ses mains dans le dos de la journaliste et l’attira plus près de lui. Il laissa échapper un grognement lorsqu’il sentit deux mains fraîches et douces se poser sur son torse. Il approfondit le baiser et laissa leurs deux langues entrer en contact. Il n’aurait jamais cru qu’un baiser puisse être aussi doux, aussi fort ni aussi passionné. Car c’était bien de passion qu’il s’agissait. Il sentit Chloé flancher et en profita pour la rapprocher encore plus de lui, la soutenant de ses deux bras musclés. Soudain Chloé rompit le baiser. Lex grogna de mécontentement. Il croisa le regard de la journaliste et y lut de l’étonnement. Rapidement elle se reprit et se tourna vers Adam, qui semblait écœuré.
« Il s’appelle Lex ! dit - elle faussement enjouée. »
Elle tenta de s’écarter de lui mais le milliardaire la tenait encore fermement.
« Il faut que j’y aille mon chéri. On se voit toujours ce soir ? »
Elle n’attendit pas de réponse et se pencha vers lui pour lui déposer un baiser sur la joue.
« Désolée, je vous expliquerai lui glissa-t-elle à l’oreille. »
Et elle s’éloigna laissa un idiot déçu et un milliardaire pas désolé du tout. Elle s’était enfin débarrassée d’Adam, du moins l’espérait-elle, mais elle allait devoir s’expliquer avec la plus grosse fortune du Kansas…
Il était 20h, elle jetait un coup d’œil au programme télé, se demandant quelle idiotie elle allait bien pouvoir regarder le soir même, lorsque le téléphone sonna.
« Sullivan !
-Je croyais qu’on devait se voir ce soir, ma chérie ?
-Monsieur Luthor ?
-Tiens, ce n’est plus Lex ? »
La jeune femme soupira. Les sarcasmes dégoulinaient de la voix du milliardaire, même s’il semblait aussi amusé.
« Je vous dois des explications admit-elle.
-Effectivement. Je branche la cafetière. A tout de suite. »
Il raccrocha sans un mot de plus. Chloé fixa le combiné, soupira de nouveau et raccrocha à son tour. Elle saisit ses clés et se dirigea vers le manoir. Quelques minutes plus tard elle arrivait devant l’imposante bâtisse.
« Mais qu’est-ce que j’ai encore fait songea-t-elle en verrouillant sa voiture »
Elle gravit les quelques marches qui la séparaient de la porte et sonna, un peu nerveuse. Le maître des lieux en personne vint lui ouvrir. Elle lui sourit timidement. Sans un mot il s’effaça, la laissa passer et la conduisit au salon. Toujours sans prononcer une parole, il lui offrit une tasse de café qu’elle accepta sans bruit. Il s’assit et lui fit signe de faire de même.
« Alors ? dit-il enfin.
-Il s’appelle Adam commença-t-elle. Il est au lycée de Smallville et il est persuadé que je suis folle de lui parce que j’ai eu le malheur de publier un de ses articles qui, soit dit en passant, n’était pas mauvais. Il me harcèle depuis deux semaines alors pour qu’il me laisse tranquille je lui ai dit que j’avais un petit ami. Vous êtes arrivé à ce moment là, vous connaissez la suite.
- C’est tout ? réagit le jeune milliardaire en arquant un sourcil
- Ce n’est pas suffisant ? s’étonna la jeune blonde.
- Je pensais plutôt à un pari, quelque chose de ce genre.
- Ecoutez Monsieur Luthor, vous étiez là au mauvais moment c’est tout. Je suis désolée de vous avoir embarqué dans mes problèmes.
- Arrête de m’appeler comme ça grommela Lex, monsieur Luthor c’est mon père. Et pour être honnête je n’aurais pas appelé ça un mauvais moment.
Chloé tiqua au tutoiement mais faillit tomber de son fauteuil à un million de dollars lorsqu’elle entendit sa dernière phrase.
« Vous n’êtes pas sérieux articula-t-elle avec difficultés.
- Bien sûr que si. Tu es très séduisante. »
Chloé posa sa tasse.
« Ça suffit. Je ne suis pas séduisante. Je me fais draguer par un myope baveux et je me fais jeter par un fermier en flanelle. Et en plus je suis blonde, petite et je suis la fille de votre directeur d’usine.
- Et ?
- Et c’est suffisant !!
- Adam est plein de bon sens, Clark est idiot, et moi je te trouve séduisante. J’adore comment tu embrasses. »
Chloé se sentit rougir.
« Et je n’ai pas eu l’impression de te laisser de marbre. Si ?
- Ecoutez, vous n’êtes pas le premier, ni le dernier homme à savoir vous servir de votre langue. J’en ai fait les frais, c’est tout. »
Lex eut un sourire narquois à souhait.
« Merci du compliment, même s’il est déguisé. Et si je te proposais de profiter de mon adresse plus souvent ? Disons plusieurs fois par jour ??
- Vous me proposez de... sortir avec vous ? demanda Chloé qui n’en revenait pas.
- C’est ce que je viens de faire oui. Tu ne veux pas me tutoyer ? »
Chloé tombait des nues. La seule réaction qu’elle eut fut… d’éclater de rire, sous le regard étonné de Lex.
«Vous n’êtes pas sérieux, reprit-elle en voyant que Lex semblait vraiment sérieux et un peu blessé aussi.
- Et pourquoi pas ?
- Enfin !!! On ne se connaît pas !!
- Et bien on fera connaissance !!
- Vous n’avez pas l’habitude d’essuyer des refus n’est-ce pas ?
- Là n’est pas la question.
- Bien sûr que si ! Je suis un challenge pour vous !
- Enfin Chloé tu n’as donc aucune confiance en tes capacités de séduction ???
- Ecoutez LEX, je ne vois pas pourquoi on devrait sortir ensemble. Je suis encore au lycée, et pour reprendre ce que j’ai dit tout à l’heure, je suis blonde petite et la fille de l’un de vos employés !!
- Et ? répéta Lex.
- Et vous les aimez grande brune, riche avec de longues jambes !!
- Qui ??
- Vos COPINES !!
Lex se pencha en avant, se rapprochant de Chloé.
« Ecoute, c’est si difficile à comprendre que je veuille sortir avec toi ?
- Oui !!! »
A ce stade de la conversation, Lex décida que des gestes seraient plus utiles que des paroles. Il se leva , lui prit la main pour l’attirer vers lui et l’embrassa à nouveau.
« Mais ça va pas !! protesta Chloé en se dégageant. »
Tout comme quelques heures auparavant, Lex ne la laissa pas s’en aller.
« Ecoute, dit-il d’une voix ferme. Tu as raison. Je suis le patron de ton père et tu es mineure. Mais je te trouve séduisante, belle et intelligente. Cet après midi quand on s’est embrassés, j’ai trouvé ça très bien, vraiment très bien et ça faisait longtemps qu’une femme ne m’avait pas fait autant d’effet. »
Un voile sombre passa dans les yeux du milliardaire et Chloé sentit qu’il avait encore en travers de la gorge la trahison d’Helen.
« Et je sais que ça t’a plu aussi. Alors oui, je veux vraiment sortir avec toi. »
Chloé ne sut pas quoi répondre et Lex prit ça pour un oui. Il refondit sur ses lèvres et prit son temps cette fois ci, laissant la passion agir lentement. Chloé se laissa à son tour emporter par les émotions qui les entouraient et répondit ardemment au baiser. Lex laissa échapper un grognement de satisfaction. Avec sa langue, il lui demanda la permission d’approfondir le baiser, permission qu’elle lui accorda volontiers. Elle se sentit défaillir à nouveau, mais cette fois-ci Lex ne put lui être d’aucune aide, se sentant dans le même état qu’elle. Il la fit doucement s’allonger sur le canapé, arrêtant un instant de l’embrasser, à bout de souffle. Elle poussa un soupir frustré tandis qu’il la dominait de toute sa taille. Il l’embrassa à nouveau, laissant sa bouche errer sur sa gorge et le haut de son décolleté. Il la sentit gémir et se contracter sous les effets conjugués du plaisir et de la surprise. Il s’écarta difficilement d’elle et la regarda dans les yeux.
« Dis-moi que j’ai rêvé murmura-t-il d’une voix rauque. Dis-moi que tu m’as repoussé. Dis-moi que je n’ai pas entendu tes gémissements.
- Ce serait mauvais pour ton ego murmura-t-elle clairement déboussolée.
- J’ai envie de toi depuis tellement longtemps… Si tu ne m’avais pas embrassé cet après midi j’aurais réussi à me placer du côté de la raison mais là c’est définitivement impossible…
- Et de quel côté es-tu alors ???
- Du côté du cœur… Est-ce que tu comptes me demander de te laisser partir ?? »
Chloé ne répondit pas et d’un geste sec ouvrit sa chemise en arrachant tous les boutons. D’un coup de rein, elle se pencha vers lui et déposa une multitude de baiser à l’endroit où se situait son cœur.
« Jamais, murmura-t-elle. »
voilà !! à dans dix jours vaness !! j'ai tenu ma part du marché, à toi maintenant !!!