Oulalah ^^ J'ai un peu trainé et regardez moi toutes ces belles reviews! J'en suis toute retournée! C'est adorable!
Laenan et le malheur des autres
je ne te dirai jamais tous mes déboires, j'aurais trop peur
Winnie: pour le Chloé toute nue, réponse au chapitre suivant ^^ Et pour la faible quantité de texte... j'avoue que j'aime vous faire mariner avec si peu
zazou, soit tranquille, j'écris toujours la suite ^^ Et celle ci sera surement plus régulière que les autres ^^
Alexou ^^ T'inquiète, j'ai laissé plus de temps cette fois ci. Et je vais essayer de mettre la suite avant le 7 et mon départ pour hambourg ^^
Kfn: te voir me lire et te frustrer comme à mes débuts c'est juste... génial. Je sens que je vais en profiter à mort
Atlanta: t'es exhaussée ^^ La voilà donc!
Et pour ceux qui n'ont pas vu mon mot: Portland Seattle va avoir une suite! Oui oui oui! Et je sais pas encore si ce sera le même style ou un truc rien à voir
Excellente (courte) lecture hein ^^
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OlympiaUn quart d’heure plus tard, Chloé était encore et toujours plongée dans le paysage qui défilait sous ses yeux. Elle ne savait plus vraiment comment aborder le sujet avec Lex Luthor. Elle avait pensé lui laisser le temps de se confier mais rien ne venait…
Discrètement, elle regarda plus attentivement la vitre, cherchant le reflet de son compagnon de voyage. Et même si cette vitre n’était pas un miroir, à la seconde où elle trouva son reflet, elle sursauta. Il la regardait dans les yeux. Certes via cette fenêtre… Mais il la regardait elle.
- Tu es toujours aussi charmante lorsque tu rougis.
Lex la fixait maintenant avec attention. Elle se demanda un instant s’il était fâché et elle s’excusa avec empressement.
- Désolée.
- De quoi ? De rougir ? Je fais souvent cette effet là, ne t’excuse pas voyons ! C’est presque… naturel.
Chloé sourit devant la boutade. Régler les problèmes en tout genre par l’humour, c’était sa spécialité. Il le faisait très souvent à Smallville, particulièrement avec Clark, et elle ne doutait pas qu’il le refaisait régulièrement depuis.
- C’est comme ça que tu l’as séduite, n’est ce pas ? Avec l’humour ? » Demanda-t-elle soudain curieuse.
Elle n’avait jamais entendu parler de cette énième épouse à part ce qui avait été divulgué par la presse à scandale. Et elle voulait en savoir plus. Tellement plus.
- Qui donc ?
- La mère de tes enfants.
- Ah non, elle, elle était déjà séduite avant même de me rencontrer. » Son visage fermé et ses lèvres pincées étaient extrêmement évocatrice des sentiments qu’il avait pour cette femme. « Et je peux t’assurer que ce n’était pas mon crâne dénudé qui l’intéressait…
- Ton sens de l’humour alors ? » Proposa Chloé, voulant éviter que Lex lui raconte une nouvelle fois qu’il avait épousé une opportuniste intéressée par l’argent.
- Non, ça, il n’y a qu’avec toi que je l’utilise mais tu n’es jamais tombée dans mes bras, ô belle Sullivan ! » Il sourit en la voyant rougir. « Tania ne voulait qu’une chose. Avoir la célébrité et un nom. Et bien… Je suppose qu’elle l’a eu.
- Et donc, tu vas lui rendre visite pour… voir tes filles ?
- Il y a de ça. Mais je veux surtout, c’est la rouler dans la boue et récupérer mes filles. Tu penses qu’on pourrait la bruler avec tes vêtements ? Je peux l’attirer sur le parking de la gare en déposant quelques billets de banques.
Chloé était impressionnée par son calme. Comment pouvait-il seulement prendre le train ?! Ses filles étaient loin de lui et lui…
- Lex. Tu fais quoi dans ce train ?
- Je voyage ? Non ? Enfin, c’est ce que m’a prétendu le crétin qui m’a vendu ces billets en tout cas.
- Et pourquoi le train ? Pourquoi pas l’avion ? Ou le jet privé ?
- C’était le moyen le plus long et le plus ennuyeux. C’était le meilleur moyen pour moi de me calmer avant d’arriver à destination. Et j’ai fais des escales loufoques pour augmenter le temps de déplacement.
Il était devenu fou. Complètement frappé. Et le cœur de Chloé fut immédiatement charmé. Adolescente, elle avait eu le béguin pour lui. Pendant trois jours. Trois jours merveilleux après lesquels elle avait conclu qu’il ne pourrait jamais être avec elle. Elle avait au moins trente points de QI de plus que ses épouses. Et au moins soixante de plus que ses maitresses. C’était un homme hors d’atteinte pour elle.
Mais là, avec son ironie d’homme blessé, elle vit tout ce qui pouvait les rapprocher. Et elle pouvait tomber amoureuse de lui. C’était une évidence.
- Cela fait combien de temps que tu es parti de Métropolis ?
- Là… Euh attends. » Il consulta sa montre, leva les yeux en l’air tout en comptant sur ses doigts. « Quatre jours, six heures et vingt cinq minutes. Quelques secondes probablement mais j’avoue que je ne suis plus certain.
- Quatre jours de trajet ?! C’est… Dingue.
- Pas plus que de tomber sur une Chloé Sullivan sur le départ.
- Vu comme ça, j’avoue que c’est aussi dingue. Et tes filles. Comment se nomme-t-elle ?
- J’ai bien cru que tu ne me le demanderais jamais. L’ainée a deux ans. Elle s’appelle Madeline. Et la petite dernière a à peine six mois. Et elle a échappé de peu au prénom Cléopâtre.
- Tu plaisantes ?!
- Même pas. Sa mère est mégalomane. Et calculatrice. Et sans cœur.
- Et sans gout pour les prénoms. Ta fille s’appelle comment alors ?
- J’ai rusé. Devine ce que c’est…
- Ruser ? Comme dans… ruser avec une femme peu intelligente, sans vouloir te vexer… Un diminutif de Cléopâtre ? Cléo ?
- Exactement. C’est le seul qu’elle ait accepté. J’ai essayé de mettre le prénom Chloé mais elle a refusé. L’inversion des lettres ne lui convenait pas.
Chloé se sentit flatté que la fille de Lex avait presque porté son prénom.
- Cléo, c’est joli comme prénom.
- Oui, et au final, c’est mieux comme ça. » Fit-il d’un air énigmatique.
- Pourquoi ?
- Ca tu le sauras quand on aura brulé tes vêtements. Et ce n’est pas négociable.
Trop de possibilités passaient dans la tête de la jeune femme. Que voulait-il dire ? Que son prénom était moche ? C’était ça ? Ou bien que c’était trop démodé ? Ou que cela lui rappelait trop de souvenirs ? Ou bien encore…
- Tu es déjà venue ici ? » Demanda-t-il alors que le train faisait escale à Centralia.
Chloé commença alors à lui avouer qu’elle n’avait pas mis un orteil hors de Portland depuis toutes ces années. Sa relation avec les deux frères avait été telle qu’elle n’en avait jamais eu l’occasion. Ou bien était-ce un manque d’envie. Elle ignorait la réponse. C’était juste… Trop loin pour elle. Comme un espace inaccessible.
- Et là tu prends ta liberté ?
- Oui, c’est ça. Je prends ma liberté. J’aime beaucoup cette image.
- Alors il faut le noter. » Il attrapa dans sa poche un ticket de train usagé. C’était celui qui lui avait permis de voyager entre Métropolis et New-York.
- Mais c’était à l’opposé de ton but ! » S’écria-t-elle.
- J’étais vraiment en rogne. Il fallait vraiment que je fasse un détour.
Il était cinglé. Complètement et irrémédiablement cinglé. Mais elle lut tout de même ce qu’il notait au dos du ticket.
‘Nous soussignons, Lex Luthor et Chloé Sullivan, reprendre dès maintenant le cours de nos vies. Nous nous épaulerons à grand renfort de bêtises et d’humour douteux à récupérer ce qu’il nous importe réellement : amour véritable, famille, calme et une plaquette de chocolat car cela manque vraiment de chocolat dans ce train ! Et nous nous engageons à dégager nos vies des sangsues qui nous empoisonnent.
Fait le 25 juillet 2015, quelque part entre Centralia et Takoma.
Lex Luthor. Chloé Sullivan.’
- C’est écrit petit.
- C’est lisible au moins, Sullivan.
- C’est vrai. Mais c’est petit. Comment je vais pouvoir signer ?
- En écrivant petit. » Il lui tendit son stylo.
Elle écrivit ‘lu et approuvé’ et signa.
- c’est des pattes de mouche, ça.
- La ferme, Luthor, et signe !
- A tes ordres. Toujours à tes ordres…
Elle voulut l’interroger mais la jeune maman revint s’assoir à côté d’eux. Cela serait pour plus tard. Elle ferma les yeux un instant et bercée par le train, elle s’endormit.