Note : l'idée de cette fic est partie de cette note de blog : [
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Blog que je vous conseille d'ailleurs, c'est super drôle.
Au départ, je trouvais que ça aurait pu faire une idée de fic pour Winnie, mais comme elle a refusé, c'est moi qui m'y colle. Et j'avoue, j'ai bien rigolé en l'écrivant.
Bref, une petite fic, un peu (beaucoup) portnawak, dans le plus pur Winnie style ! Et je la remercie pour "la p'tite brioche" et "Tu es mon p'tit sans-culotte même si c'est moi qui la porte." ainsi que pour sa relecture et ses corrections. Merci bichon !
Alexandre aurait vraiment eu du mal à se passer de sa petite choupinette adorée le temps de la campagne, elle l'avait donc accompagné, comme bon nombre d'autres épouses de soldats. Mais avec le recul, ça ne semblait pas une si bonne idée. Passer ses journées cloîtrées dans un camp militaire n'avait pas vraiment eu un effet positif sur Chloé. D'abord, elle s'entendait difficilement avec les autres épouses qu'elle trouvait stupides, et de cette mésentente résultait un certain nombre de bagarres. Ensuite, Chloé passait son temps à se plaindre des conditions de vie, la nourriture était infecte, les lits inconfortables, les conditions sanitaires déplorables, une quelconque intimité inexistante. Lex avait beau lui répéter qu'ils étaient sur un champ de bataille et pas dans un palais, elle continuait de se plaindre, jour après jour.
Mais ça n'était pas le pire, nan, le pire venait une fois la nuit tombée. Alors qu'il rentrait des combats harassé et qu'il n'aspirait qu'à un repos bien mérité, il devait encore satisfaire les appétits sexuels de sa choupinette et elle était du genre insatiable. Donc, hormis quand elle recevait un courrier de Rome, il y avait droit tous les soirs, voire même plusieurs fois de suite. Il arrivait même qu'elle le réveille au beau milieu de la nuit, parce qu'elle avait de nouveau envie. Et il était incapable de lui résister. Il fallait aussi dire qu'elle avait des arguments irréfutables.
Ce dimanche en particulier, Lex avait regretté de ne pas l'avoir laissée derrière lui. Comme tous les dimanches, les combattants opéraient une trêve et après avoir assisté à l'office religieux, Alexandre retourna à sa tente pour se reposer un peu. Mais à peine avait-il fermé l'œil, qu'il entendit des cris stridents retentir. Il passa la tête dehors et surprit sa choupinette, dans un état de fureur monstrueux, à cheval sur une femme qu'elle avait clouée à terre et qu'elle cognait avec une vigueur peu commune.
- Catin ! Il est à moi, pétasse ! Si je te vois encore une fois lui rôder autour j'te trucide, t'entends !
Ils avaient dû s'y mettre à six pour les séparer. Et ce fut au prix d'un effort considérable que Lex réussit à faire rentrer sa choupinette dans la tente.
- Mais qu'est-ce qui t'a pris de te jeter comme ça sur cette femme ?
- Elle te reluquait.
Alexandre n'était pas bien sûr d'avoir entendu.
- Pardon ?
- Aucune catin n'a le droit de lorgner sur mon homme.
Lex se demanda s'il devait se sentir flatté ou diminué. Mais il n'eut pas le temps de s'interroger longtemps, parce que Chloé l'avait plaqué sur le lit.
- Et si jamais je te surprends à poser les yeux sur n'importe laquelle de ces garces, je la tue. Je suis bien clair ma p'tite brioche ?
Elle prit totalement possession de lui et autant dire qu'Alexandre ne profita pas beaucoup de sa sieste, enfin pas en terme de repos du moins.
Et Chloé ne se contentait jamais d'une seule fois. Toujours est-il qu'Alexandre avait raté le repas et manqué d'arriver en retard à la réunion d'état-major qui devait déterminer la stratégie des batailles futures.
Alexandre s'était illustré sur le champ de bataille, ce qui lui avait permis de monter rapidement en grade, seulement il risquait rapidement d'être rétrogradé, voire pire. Oui parce qu'après avoir fichu un bordel monstrueux dans le camp militaire, sa petite choupinette d'amour s'était invitée à une réunion d'état major, où tous les officiers supérieurs s'étaient réunis. Ils devaient discuter de la stratégie à suivre pour les futures batailles. Dès qu'elle était entrée, Alexandre avait tout suite vu à son air qu'elle s'ennuyait, et quand Chloé s'ennuyait ça n'était jamais bon. Sous l'œil désapprobateur des officiers de l'état-major, elle vint s'asseoir sur ses genoux et entreprit de lui lécher consciencieusement l'oreille droite. Étrangement, personne ne fit de réflexion, visiblement l'intensité des colères de choupinette avait dû faire le tour du camp, au point que même les plus haut-gradés semblaient avoir peur de la contrarier.
Les discussions reprirent comme si de rien n'était, enfin presque. Quand Chloé avait débarqué, ils n'avaient pas beaucoup avancé dans la discussion, comme d'habitude, les vieux barbons de l'état-major avaient pondu une stratégie totalement prévisible, toujours la même, foncer dans le tas. Stratégie qui pourrait peut-être être efficace mais au prix de nombreuses vies. Seulement on ne contredisait pas les idées des pontes de l'état-major.
- Elle est complètement débile votre stratégie, vous allez perdre un nombre incalculable de soldats à vouloir jouer les fiers-à-bras comme ça.
Si seulement sa petite choupinette s'était contenté de lui lécher les oreilles en le tripotant de tous les côtés, il s'en serait probablement tiré avec un blâme, mais non, il avait fallu qu'elle intervienne et mette son grain de sel dans la discussion. Elle s'était permis ce qu'aucun homme n'aurait osé faire et avait critiqué la stratégie proposée, elle avait même osé en proposer une autre.
- Pourquoi vous ne divisez pas vos forces en deux, pour passer de chaque côté de la colline et les prendre en tenaille ? Moins de perte humaine et de temps et plus de dégâts, ce serait gagnant-gagnant.
Disant cela, elle déplaça les différents pions qu'ils utilisaient pour visualiser leurs idées.
Mais le pire c'est que son idée était mille fois plus brillante que tout ce que cette assemblée aurait pu proposer, mais bien sûr aucun d'entre eux ne le reconnaîtrait.
Elle fut donc chassée avec un certain tact, afin d'éviter qu'elle ne se mette en colère, mais Chloé lassée quitta les lieux sans trop protester.
Il la retrouva après le repas, elle l'attendait sous leur tente, allongée lascivement sur leur lit. Bon, il n'était pas près de dormir.
- Ma p'tite brioche. Tu viens.
Seigneur cette fille était pire qu'une chatte en chaleur. Elle se tortillait sur la couche
- Brioche.
Elle avait commencé à jouer avec les boutons de la chemise de coton qu'elle portait.
- J'ai envie de toi Lexy.
Un jour, elle allait de tuer sous l'effort, mais il aurait au moins la satisfaction de mourir heureux et le sourire aux lèvres. Il s'assit près d'elle sur le lit et immédiatement elle fut sur ses genoux.
- Je vais te dévorer toute entière ma p'tite brioche.
Elle commença à lui mordiller l'oreille. Et avant même qu'Alexandre ne comprenne elle avait retiré sa chemise et la sienne. Sa peau était merveilleusement douce.
- Choupinette. Tu es si belle.
Elle le fit s'allonger et lui retira son pantalon.
- On dirait que ma petite brioche a très envie de sa choupinette.
Et comme prévu, elle le tint éveillé une bonne partie de la nuit.
Le lendemain, il se réveilla à l'aube, comme tous les matins. Il se leva, s'habilla et avant de quitter la tenta il déposa un baiser sur le front de choupinette, qui grogna, avant de le repousser.
- Charmante, vraiment charmante.
Il rejoignit les officiers et eu la surprise de découvrir qu'ils avaient adopté la stratégie de Chloé. Bien évidemment personne n'avouerait jamais qu'ils s'étaient laissés influencer par sa démonstration. Quand Chloé l'apprendrait, elle allait devenir encore plus insupportable qu'elle ne l'était déjà.
Et bien sûr, la stratégie de Chloé fut plus que payante. Et c'est probablement grâce à cela qu'Alexandre ne se retrouverait pas devant le peloton d'exécution. Il se vit même recevoir les honneurs pour cette victoire. Après quoi on lui offrit une belle solde, pour retourner à la vie civile et on le pria de quitter le camp rapidement. Le don de Chloé pour la stratégie militaire ne compensait visiblement pas ses petites excentricités et autres sautes d'humeur aux yeux des barbons de l'état-major.
Lorsqu'il revint à sa tente, il trouva Chloé plongée dans un livre.
- Alors Lexy, ça c'est bien passé cette journée ?
- Très. On a gagné, j'ai reçu une promotion, une belle solde, l'autorisation de rentrer chez moi et la demande expresse de le faire immédiatement.
- Et ben, c'est pas trop tôt, je commençais sincèrement à croire que j'avais perdu toute mon aptitude à faire chier le monde. Bon, j'avoue que je pensais plutôt que tu te ferais virer et qu'on fuirait dans la nuit. Mais une promotion et un petit pécule c'est aussi bien. T'as dû te montrer très brave sur le champ de bataille, Lexy.
Rha, elle était repassée en mode séduction ce qui voulait dire qu'il était incapable de lui résister et surtout de lui mentir.
- Disons plutôt que ta stratégie a été particulièrement efficace.
Elle avait déjà glissé une main dans son pantalon.
- Nan, c'est vrai ?
Sa voix étrangla dans sa gorge.
- Oui, je pense que c'est uniquement grâce à ça qu'on s'en tire bien.
Elle le poussa sur lit et lui grimpa dessus.
- Alors c'est qui la meilleure ma p'tite brioche ?
Elle s'empala sur lui.
- C'est toi ma choupinette.
- Dis-le encore.
- C'est toi la meilleure, choupinette.
Ils parvinrent rapidement à la jouissance et Lex s'effondra sur le lit sa choupinette dans ses bras.
Mais Chloé ne lui laissa pas le temps de souffler. Elle se releva quasiment immédiatement en remettant de l'ordre dans ses vêtements.
- Tu sais quoi ? Tu es mon p'tit sans-culotte même si c'est moi qui la porte. Alors on se dépêche de récupérer tout ce bordel et on se tire.
Bien sûr il n'avait pas compté sur elle pour l'aider à ramasser leurs affaires, elle s'était contentée de lui donner des ordres et de l'engueuler quand ça n'allait pas assez vite à son goût.
Puis ils avaient pris la route avec leurs quelques possessions, c'était d'ailleurs assez impressionnant de voir la quantité de trucs, dont pas mal de livres, que Chloé avait réussi à grappiller dieu seul sait comment dans un camp militaire, pour rejoindre un petit bout de terre qu'Alexandre avait hérité de son père.