Disclamer : rien n'est à moi
Genre : Petit OS, je qualifie ça comme une "scenette" d'ailleurs, c'est vraiment ce concept là.
Résumé : Episode 12 saison 7, Lex se fait tirer dessus et a peu de chances de s'en sortir et contre l'avis de tous, Chloé décide d'utiliser son pouvoir de guérison sur lui.
Note : J'ai purement et simplement inventé une scène Chlex qui aurait très bien pu coller à l'épisode.
Clark était parti depuis seulement quelques minutes et Chloé somnolait de nouveau, allongée sur son lit. Elle n’avait rien montré devant son meilleur ami mais cette fois, elle souffrait davantage d’avoir sauvé une vie. Ainsi dont elle avait passé quinze heures de plus dans le coma. Qu’en serait-il la prochaine fois ? Il y avait de cela deux minutes elle tenait un discours très optimiste, persuadée qu’elle finirait par se faire à ces nouvelles habilités seulement, le doute persistait quoi qu’elle puisse faire ou penser.
Avant d’essayer de fermer les yeux, elle se demanda quel bobard on avait raconter à Lex sur son miraculeux sauvetage. Il ne garderait aucune séquelle et se sentirait mieux que si rien ne s’était passé. Elle se mordit la lèvre. Lex était intelligent, il chercherait jusqu’à ce qu’il remonte jusqu’à la source de son rétablissement, elle.
Inquiète à l’idée qu’il lui cherche encore des ennuis, elle se retourna, l’esprit tourmenté et savait qu’elle ne trouverait pas le sommeil.
Chloé retint un grognement lorsqu’on frappa à la porte. Elle resterait volontiers sans bouger jusqu’à ce que la personne s’en aille puisque ce n’était pas Lois. Sa cousine ne se donnait jamais la peine de frapper aux portes avant d’entrer.
« Foutez moi la paix » Maugréât Chloé contre son oreiller et plus on frappait contre la porte, plus elle sentait que c’était sa tête à elle qu’on martelait de coups. La migraine n’était pas loin !
Elle finit par se lever, bien contre sa volonté et elle ouvrit en grand la porte, tombant nez à nez avec la personne qu’elle redoutait le plus d’affronter.
_Lex ! Qu’est-ce que tu viens faire ici ? Demanda-t-elle aussi sèchement que possible.
_On peut parler ? Demanda-t-il à son tour sur le même ton.
Chloé le laissa entrer à contre cœur mais de toute façon elle n’avait pas le choix, il resterait jusqu’à ce qu’il obtienne ce qu’il voulait. Elle alla se protéger derrière le comptoir de son coin cuisine et se servit un autre verre d’eau fraîche. Depuis qu’elle était, revenue à la vie, elle se sentait constamment déshydratée.
Lex avança dans la pièce, les mains dans les poches et dégageant toujours un calme à toute épreuve. En observant la jeune femme, il remarqua sans mal combien elle semblait épuisée, voire à bout de force, alors que lui, qui s’était pourtant pris une balle dans la tête se sentait plus fort que jamais.
_Tu étais là hier soir, lorsque mon père a affirmé tout faire pour tenter de me sauver.
Chloé le défia un instant du regard, ce n’était pas une question, il le savait et il serait inutile de feindre ou d’ignorer savoir de quoi il parlait ou encore de mentir.
_J’étais là oui. J’ai vu ton père et il m’a raconté ce qui s’était passé.
_Te rends-tu compte ? Depuis des années j’échappe à la mort miraculeusement mais là, j’ai quand même du mal à croire qu’une balle en pleine tête ne puisse pas venir à bout de moi.
_Qu’est-ce que je peux répondre à ça ? Tu as de la chance c’est tout. Balança-t-elle en haussant les épaules.
_Non, pas cette fois. Et je ne crois pas non plus avoir été sauvé par un remède miracle.
_C’est bien, peut-être que tu as plus d’esprit que je ne l’imaginais finalement.
Lex laissa échapper un rire et un rictus se forma au coin de sa bouche. Il s’approcha encore, prêt à franchir la pseudo barrière qu’elle s’obstinait à mettre entre eux mais Chloé persistait à reculer.
_Je sens une grande force en moi. Je n’ai jamais rien ressenti de tel.
_Bon Lex tu veux quoi ? S’impatienta-t-elle sans oser l’affronter dans les yeux du fait de leur proximité.
_Très bien, je vais exprimer le fond de ma pensée. Je pense que tu n’es pas étrangère à ma guérison disons, express.
_C’est la paranoïa qui te joue encore des tours. Esquiva-t-elle en tentant de se dégager seulement, prisonnière entre le frigo et Lex les moyens de fuir étaient minces.
A sa grande surprise, il ne la retint pas et Chloé retourna vers la porte, la rouvrit et invita Lex à quitter son appartement.
Sans discuter, Lex la suivit mais s’arrêta à son niveau. Même si elle refusait de l’avouer, il savait que c’était elle, il aurait voulu savoir pourquoi. D’un geste net, il fit claquer la porte d’une main et s’appuya contre celle-ci.
_Je savais que toi aussi tu possédais un don particulier, mais là je dois dire que je suis épaté. Dit-il sans détour.
Chloé releva des yeux choqués vers lui, bouleversée d’apprendre qu’il savait pour elle.
_Je ne suis pas là pour te créer des ennuis. Assura-t-il en levant une main.
Chloé le regarda de travers sans porter un seul crédit à ses paroles qui ne valaient jamais rien et elle ne l’avait pas vu se rapprocher d’elle jusqu’à ce que leurs corps s’effleurent.
_Oui c’était moi ! Avoua-t-elle enfin. Donc maintenant que ta curiosité est satisfaite tu peux partir.
_Tu aurais pu me laisser mourir, je suis certain qu’ils t’auraient tous remercié pour ça. S’il avait pu Clark t’en aurait empêché, Lana t’aurait imploré. Expliqua-t-il d’une voix suave tout en la prenant doucement par la taille.
Chloé déglutit, elle se sentait impuissante devant lui et elle préférait encore fermer les yeux plutôt que d’affronter ce qui allait suivre. Tout son être était chamboulé des nouvelles sensations qu’il lui procurait simplement en la prenant dans ses bras et elle savait qu’elle le laisserait faire. Au fond d’elle, Chloé comprenait mieux pourquoi elle l’avait sauvé, contre l’avis de tous. D’accord le monde se serait mieux porté sans lui, mais en même temps, laisser mourir un homme tel que lui……
Lex, amusé par l’allure décontenancée de la petite blonde, se pencha sur ses lèvres pour tout de suite les embrasser et passa une main autour de sa nuque pour maintenir son visage avec force. Il n’eut même pas à forcer la barrière de ses dents, Chloé s’ouvrit à lui tout de suite sans chercher à lutter. Le baiser était doux mais à la fois passionné. C’était à elle qu’il devait cette nouvelle force qu’elle lui avait insufflé et peu auraient été les personnes à souhaiter qu’il reste en vie. Il se sentait reconnaissance envers elle, peut-être pour toujours et à présent, ce bout de femme lui inspirait du respect pour son geste.
_Pourquoi tu m’as sauvé ? Demanda-t-il, essoufflé après leur étreinte.
_Parce que, te laisser mourir alors que je disposais des moyens de te sauver, c’était comme de te tuer de mes propres mains, et je suis incapable de tuer.
Chloé en était convaincue. Comme n’importe qui, Lex était digne de vivre. On ne lui avait certainement pas donné ce don pour juger du mérite de telle ou telle personne à vivre, ou mourir.
Fin